Accueil / Critiques Cinéma / Cinéma Geek / Pacific Rim (2013)
Pacific Rim (2013)

Pacific Rim (2013)

Pacific-Rim-PosterDans un futur proche, des monstres marins gigantesques, les Kaiju, font leur apparition un peu partout sur la planète. De gigantesques robots mécaniques, les Jaegers, sont utilisés pour les combattre. Alors que les Kaiju deviennent de plus en plus habiles dans leurs attaques, le pilote de Jaeger Raleigh Becket (Charlie Hunnam; série télé Queer as Folk) se joint à une équipe de résistance internationale visant à utiliser les Jeagers dans une ultime bataille pour éliminer la menace des Kaiju.

L’intérêt

La bande-annonce ne m’avait pas attirée du tout, mais l’incroyable Metascore de 64% (ce genre de film a rarement plus de 40%) a attiré ma curiosité et je lui ai donné une chance. Je ne m’attendais donc à rien ni ne savais rien entourant la production du film. J’allais voir un film de gros robots qui se battent contre de gros monstres marins. Du Mecha japonais fait par une grosse production hollywoodienne.

 Verdict

Ambiance ★★★★

Si vous avez vu Battlestar Galactica, on est ici dans une esthétique similaire, valsant entre de sublimes décors futuristes et un futur plus cyberpunk-esque avec une technologie très mécanisée, usée/abimée, grinçante.   Le tout est particulièrement cohérent et « réalistique », on y croit totalement… ou presque! Les kaiju sont de magnifiques horreurs qui ne vont pas sans rappeler le style qu’avait le Godzilla  américain avec un ajout de lueurs bleutées à la Tron. On en voudrait un à la maison! Ou pas. N’en demeure pas moins que j’ai été impressionné par l’esthétique tout le film durant, jusqu’à ce que le générique survienne avec une surprenante douche froide : j’apprenais seulement après le film que c’était réalisé par Guillermo del Toro (Pan’s Labyrinth; Hellboy 1&2)!! Si je m’étais mieux informé, plutôt que de snobber le film basé sur sa bande-annonce, j’aurais été curieux dès les premiers instants! La direction artistique des films de del Toro a une fiche parfaite et ce film de gros robots vs. gros monstres, aussi étonnant quePacific-Rim-Insert1 ça puisse l’être, est dans la même continuité.  Une scène mémorable : le flashback de Mako Mori (Rinko Kikuchi; l’ultra-cool blonde d’Adrien Brody dans The Brothers Bloom) alors qu’elle est une enfant et poursuivie par un Kaiju. C’est peut-être l’effet IMAX, mais on se sent vraiment sur place et c’est terrifiant. Hallucinant!

Récit ★★★★

Oui, je donne une grosse note de 4 sur cinq pour ce scénario. Il faut prendre ce film pour ce qu’il est, et je le répète : un film de gros robots et de gros monstres qui se tapent dessus. On ne devrait s’attendre à rien de tellement plus que de la destruction épique de villes, just because. Non seulement on a des scènes de combats épiques, mais en plus on a une ligne dramatique crédible soutenue par une légion de personnages secondaires dont leurs sous-histoires sont aussi excitantes (voir davantage!) que la trame principale. Le duo de Dr. Newton Geiszler et Gottlieb ajoutent à l’action un côté intellectuel geek intense et hilarant, comme si on leur avait injecté l’essence amplifiée exponentiellement de la folie de Leonard et Sheldon de Big Bang Theory. Ce film est aussi excitant que des montagnes russes, sans doute IMAX y est pour quelque chose aussi. Je me suis imaginé l’ambiance démente que ce film aurait eu à Fantasia, l’auditoire aurait cheeré plus intensément qu’une émeute. Par exemple: la scène où un Jaeger (gros robot) rejoint un Kaiju (gros monstre) à Hong Kong. Le robot est pissed et il prend au passage un paquebot qu’il tient dans ses gigantesque mains robotisées comme un bâton de baseball, s’approche du Kaiju d’un pas décidé et lui assène un coup de paquebot dans les dents! Jouissif! (un bout de la scène est dans la bande-annonce) Il y a certes quelques points moins positifs : le personnage principal est le plus insipide du lot, heureusement que les autres personnages sont plus excentriques. Ce n’est pas qu’il est mauvais, il fait la job, mais on l’oublie dès qu’il sort du cadre. Aussi, on se demande pourquoi l’utilisation des épées n’apparait pas plus tôt, puisqu’elles sont si efficaces contre les Kaiju. Ce sont toutefois des coquilles mineures qui ne font pas vraiment obstruction à ce divertissement épique.

Pacific-Rim-Insert3Acteurs ★★★★

L’acteur principal est tellement mal choisi : un blondinet musclé belle gueule mais sans charisme. Il se démarque si peu qu’il pourrait être remplacé par un autre acteur du même gabarit en plein milieu du film et on s’en rendrait probablement même pas compte! L’acteur qui vole la vedette et que je ne connaissais nullement : celui qui incarne Dr. Newton Geiszler (Charlie Day; série télé It’s Always Sunny in Philadelphia). Dans la comparaison à Big Bang Theory, il serait Leonard et son acolyte Gottlieb (Burn Gorman; Stryver dans The Dark Knight Rises –Je ne me souviens pas moi non plus) serait Sheldon. Ce sont les personnages les plus intéressants du film, j’aimerais une suite les mettant en vedette eux! Charlie Day me fait penser à un mélange de Collin Farrell, Louis-José Houde et Robert Downey Jr. Il livre une prestation particulièrement intense dont Red Bull aurait été fière de commanditer. Débile. Malgré l’absence d’un personnage principal fort, l’ensemble de la distribution des rôles secondaires prennent la relève et mènent le film (avec les monstres et les robots, bien sûr), offrant de brillantes performances qui ajoutent à la crédibilité de ce film *rappelons-le encore* de robots qui cassent la gueule à des monstres.

Conclusion

Cette critique arrive tardivement et j’ai peine à croire que j’ai douté du potentiel de Pacific Rim aussi longtemps. Attelez-vous Pacific-Rim-Insert2bien, en plus d’être doté d’une cinématographie impeccable, ce film est une montagne russe d’émotions fortes, aussi amusant que dramatique et avec des scènes d’action épique tout en faisant preuve d’un niveau d’intelligence exceptionnel pour un film Mecha. À voir, au cinéma autant que possible, IMAX idéalement. L’image la plus grande et le son le plus vibrant que possible! Enjoy!

Note finale :★★★★  +

4 robots sur cinq + un Godzilla d’or Geek+ultra*!  Pour un total de 5/5! 

Similaire (parfois de loin) à : Godzilla; Goldorak; Ultraman

 

*Lorsqu’un film a un niveau de geekitude épique, il se mérite un Godzilla d’or, ce qui correspond à une étoile supplémentaire!

A Propos CinemaGeek

Je pourchasse le meilleur du cinéma d'auteur, asiatique et geek pour partager mes trouvailles sur CinemaGeek.ca

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont marqués *

*

Haut de Page