Open Windows

États-Unis; Réalisé par Nacho Vigalondo; Fantasia | IMDb
Mettant en vedette  Sasha Grey, Elijah Wood
18 juillet • 21:00 • Théâtre DB Clarke | 23 juillet • 21:45 • Salle J.A. De Sève

Le fan d’une actrice se voit pris dans une stratagème via Skype lui permettant d’épier l’actrice, mais le manipulant à poser contre son gré des actions envers elle. Thriller techno avec Elijah Wood et de bonnes critiques sur IMDb, ça m’intrigue.

Verdict

Le concept de base d’Open Windows est de faire un long-métrage qui se situe exclusivement sur un écran d’ordinateur. Ce concept est brillamment exécuté, rarement se sent-on contraint dans les parois du laptop de Nick (personnage joué par Elijah Wood). Sans nécessairement tricher, on se donne un peu de flexibilité en ayant donné accès aux caméra de sécurité de l’hôtel où le film commence, offrant davantage de point de vue au film. L’image qu’on obtient est souvent pixelisée selon la source captant ce qui nous est montré (Web cam, caméra de surveillance, cellulaire, etc). C’est moins agréable à regarder, mais ça ajoute véritablement à l’impact que l’on a voulu créer avec ce concept.

Le film se met bien en place, on comprend vite que le gérant de l’actrice préférée de Nick a planifié davantage que de lui donner accès à des caméra pour des fins de voyeurisme. Sans nécessairement être venu chercher un sentiment de peur, le récit au départ est plutôt captivant. Le problème d’Open Windows, c’est que ça se gâte un peu plus tard. On nous demandait déjà d’avaler des prouesses informatiques assez intenses dès le départ, mais ça allait. Vers le milieu, on tente de nous présenter Nevada, le personnage qui manipule Nick dans ces méfaits, comme un super-vilain terroriste avec des quasi-super-pouvoirs qui lui sont octroyés par son super-matériel informatique unique au monde. Bientôt, dans le contexte de cette opération avec Nick, il aura hacké le tiers des site web de la planète. Et de là, le bon thriller qu’on avait eu laisse place à un festival du n’importe quoi.

Le réalisateur décidément voulait une twist à la Scooby Doo. Il nous en donne une, pas nécessairement impossible mais qui n’interpelle ou ne choque absolument personne. Mais c’est pas fini, une autre twist survient! Et elle ne fait carrément aucun sens. Mais c’est pas fini, un autre twist survient! Qui elle sort tout simplement de nul part. Du gros n’importe quoi.

Conclusion

Open Windows commence en tant que bon thriller avec le concept intéressant de nous donner seulement le point de vue de l’ordinateur de Nick. Son scénario fini toutefois par prendre un tournant vers le ridicule non planifié par les créateurs du film. Si le film aurait été entièrement ridicule, on aurait sans doute trouvé Open Windows amusant malgré lui. Mais comme on nous installe assez bien dans un contexte de thriller, la tournure au ridicule est tout simplement décevante.

Open Windows