Nebraska

Nebraska

Nebraska_PosterUn vieillard un peu perdu et plutôt alcoolique entraine son fils dans un voyage du Montana au Nebraska, persuadé d’avoir gagné un million de dollar à travers une campagne publicitaire de toute évidence trompeuse d’un magazine.

Intérêt

Alexander Payne (Sideways), ayant réalisé mon film préféré de 2011, The Descendants, je n’avais besoin d’aucune autre raison pour voir ce film. La bande-annonce ne me disait rien, mais je me suis lancé quand même.

Verdict

Je n’ai pas regretté un instant, le film joue des mêmes cordes que The Descendants : il s’agit d’un récit familial touchant qui n’a rien d’invraisemblable, mais qui, malgré une approche réaliste, réussi à mettre en scène des situations tout aussi crédibles qu’absurdes. Le résultat est hilarant. Tout comme pour The Descendants, j’hésiterais à affirmer qu’il s’agisse d’une comédie, même si je m’y suis vraiment bidonné. Peut-on dire que c’est une comédie dramatique?

J’ai adoré le casting de ce film. Outre les fils de Woody (notre vieillard se croyant millionnaire), joués par Will Forte (?) et Bob Odenkirk (Saul Goodman dans Breaking Bad), tous les personnages sont plutôt… comment dirais-je… commun? Mais ce que je veux vraiment dire, c’est « physiquement laids » en comparaison à ce qu’Hollywood nous offre normalement comme casting. Ceci bien sûr ajoute au réalisme, d’autant plus que toute cette équipe d’acteurs que je n’avais jamais vu avant (ou n’ayant jamais eu de rôles donnant une chance à ma mémoire de les y enregistrer) jouent fort bien leurs rôles de campagnards plutôt simples d’esprit! Ils servent bien sûr dans la construction de cette ambiance réaliste d’un petit village en perte de prestige depuis plusieurs décennies déjà.

Je ne suis pas certain de comprendre la pertinence du noir et blanc. Mon film en noir et blanc de référence est The Man Who Wasn’t There des frères Coen. Le jeu des contrastes peut donner des images phénoménales, des contre-jour aux silhouettes purement noires sur un fond d’une blancheur immaculée. La seule scène qui m’a marquée est l’image de l’affiche du film, où l’on distingue le père assied dans une pièce sombre par un mince contour lumineux de son visage et sa folle chevelure. Je crois que j’aurais apprécié découvrir les couleurs de ce vieux décor, du gris, du brun, de la rouille. Ceci dit, le réalisme est tout aussi bien servi sans ces couleurs et comme m’a glissé ma collaboratrice MEF devant une scène d’un pauvre salon sortant tout droit des années 1960 au moins (dis-je au hasard), « on peut presque sentir l’odeur de vieux divan » tellement la scène rappelle de réelles vieilles maisons de ces vieux vieillards d’antan qu’on a pu visiter dans notre enfance!

Un vieillard un peu perdu et plutôt alcoolique entraine son fils dans un voyage du Montana au Nebraska, persuadé d’avoir gagné un million de dollar à travers une campagne publicitaire de toute évidence trompeuse d’un magazine. Intérêt Alexander Payne (Sideways), ayant réalisé mon film préféré de 2011, The Descendants, je n’avais besoin d’aucune autre raison pour voir ce …

Aperçu Avis

Ambiance
Récit
Acteurs
Plaisir général

Brillant!

Résumé : Parfois drôle, parfois saisissant et beau, mais jamais ennuyant!

Note utilisateur : Soyez le premier
95

Conclusion

C’est difficile de ne pas aimer quoi que ce soit de ce superbe film d’Alexander Payne. J’ai apprécié chaque seconde de ce film qui est parfois drôle, parfois saisissant et beau, mais jamais ennuyant. Nebraska se hisse ainsi parmi mes films préférés de 2013. À voir absolument!

Metascore : 86%
Réalisateur : Alexander Payne (The Descendants; Sideways)
Acteurs:  Bruce Dern (?); Will Forte (?), Bob Odenkirk (Breaking Bad (Saul))

A Propos CinemaGeek

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