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Snowpiercer

Snowpiercer

La Terre est entièrement recouverte de glace. Un train auto-subsistant continue de défiler à toute allure depuis 17 ans. À son bord, les seuls survivants de la race humaine. À l’avant du train se trouvent les familles de ceux qui avaient suffisamment d’argent pour acheter des billets au départ. À l’arrière, quelques rescapés à qui on a permis de survivre, mais logeant dans des conditions exécrables, servant parfois d’esclaves et à qui l’on enlève parfois les enfants. Depuis 17 ans. Quelques tentatives de rebellion ont eu lieu à travers les années, toujours sans succès, ceux au pouvoir ayant les ressources en matière de sécurité pour y rester.

Intérêt

Il y a un réel buzz autour de Snowpiercer. Grand succès en Corée, nominés dans différents festivals et cérémonies (bien qu’il ait remporté peu de prix). Aux États-Unis, le distributeur souhaitait que des modifications soient apportées au film mais le réalisateur Bong Joon-ho a refusé. En conséquence, le film n’a été présenté que dans 8 salles américaines seulement. Mais le succès du film a été tel que le distributeur n’a pas eu le choix de reculer et vient d’annoncer au début de juillet que Snowpiercer allait bientôt être projeté dans près de 150 salles. Le film a un Metascore de 83%, ce qui est plus qu’excellent pour un film de science-fiction.

Bong Joon-ho est le réalisateur de deux film coréens reconnus sur la scène internationale : Mother et The Host. Snowpiercer est son premier film essentiellement en anglais (près de 80% du film est en anglais). Il met en vedette Chris Evans (Captain America), Tilda Swinton (We Need to Talk about Kevin), Octavia Spencer (The Help) ainsi que deux acteurs sud coréens avec qui il a travaillé sur The Host, Song Kang-ho (Sympathy for Mr Vengeance) et Ko Ah-sung.

Verdict

Il y a beaucoup de bien à dire de Snowpiercer, même si je ne partage pas l’enthousiasme unanime des critiques que j’ai vues/lues sur le film.

Son récit a une intéressante profondeur et explore comment, même dans un train contenant qu’un mince échantillon de ce que l’humanité a déjà été, le contrôle de la population s’applique, la divisant par castes, favorisant une minorité privilégiée contre une majorité défavorisée. En plus d’être songé, le film a un volet action survolté, qui rend le film particulièrement excitant. Le film n’hésite pas à faire mourir ses personnages, aucun n’est à l’abris, ce qui rend le suspense encore plus intense et le récit difficile à prévoir.

Ces personnages, héros comme vilains, sont tous particulièrement forts et bien développés, chacun a ses motivations propres et cohérentes d’être où ils sont, d’agir comme il le font, rien n’est laissé au hasard. Chris Evans est méconnaissable, il n’a rien du gentil Captain America qu’on lui connait. Il a ici des allures de super bucheron, on croirait que ce n’est pas le même homme. La plupart des personnages passent à travers une multitude d’émotions et ils le rendent tous avec une crédibilité impressionnante, vraiment tout le monde est excellent.

Visuellement, c’est un peu glauque mais on comprend très bien pourquoi ces survivants cessent d’être reconnaissants de s’être fait sauvés en leur offrant une place dans le train. Les wagons dans lequel ils vivent n’ont pas de fenêtre et ils vivent donc depuis des années enfermés dans un wagon de métal éclairé artificiellement. Le choc est d’autant plus important quand lorsqu’on est invité vers l’avant du train. Soudainement on est immergé de la lumière du jour, entouré de couleurs, confronté à la vie, paisible et belle.

Donc en général, c’est très bien. Ce qui m’a un peu agacé est que le train semble particulièrement long, mais je trouve qu’on n’y a exploré que très peu son centre. On voit l’arrière, on voit l’avant, mais si peu le milieu, ses quelques dizaines de wagons… Le film est sorti en Corée dans la même période qu’Elysium, un film qui avait au niveau de sa structure essentiellement le même scénario. La classe défavorisée trouve le moyen d’échapper au contrôle de la caste privilégiée au pouvoir afin de se rendre jusqu’à eux dans le but de tout renverser. L’un et l’autre ne se sont pas inspiré mutuellement, mais leur sortie presque en même temps souligne que ce scénario n’est pas exactement original. Et à la fin, on se demande: est-ce que ça en valait vraiment la peine?

Conclusion

Sans être le plus original des scénario, Snowpiercer est un film de science-fiction d’une fine réalisation. L’ensemble du casting offre des prestations convaincantes et on est projeté avec aisance dans le monde que Bong Joon-ho a imaginé. C’est un film avec autant de cerveau que de gros bras, faisant de Snowpiercer un film qui mérite définitivement d’être vu, que ce soit au cinéma ou sur BluRay/Netflix.

La Terre est entièrement recouverte de glace. Un train auto-subsistant continue de défiler à toute allure depuis 17 ans. À son bord, les seuls survivants de la race humaine. À l’avant du train se trouvent les familles de ceux qui avaient suffisamment d’argent pour acheter des billets au départ. À l’arrière, quelques rescapés à qui …

Aperçu Avis

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Récit
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