X-Men: Days of Future Past

Parce que ces poltrons d’homo sapiens craignent la menace potentielle des pouvoirs des homo supérieurs, ils créent une armées de robots, les Sentinels, dont l’objectif est de traquer les homo supérieurs (les mutants) et les exterminer. Sauf que ce plan se retourne contre eux et la guerre qui sera menée par les Sentinels laisse une civilisation terrestre en ruines et les deux camps, humains et mutants, menacés d’extinction. Les X-Men du futur trouvent un moyen de retourner dans le passé pour tenter de corriger le tir et d’éviter cette guerre avant même qu’elle ne commence.

Verdict

Il faut apprécier la recette pas si originale que ça du processus de création de X-Men Days of future Past : bon scénario, bon réalisateur, bonne brochette d’acteurs, et en bundle, un bon budget pour faire de bons effets spéciaux. Est-ce que ça a fonctionné? You bet!

L’histoire de Days of the Future Past provient d’une série de bandes-dessinées du même nom qui représente un des plus grands classiques des X-Men. Bien que je ne l’ai pas lue, si je me fie au vidéo explicatif suivant, il semble y avoir eu une forte adaptation afin de donner un rôle plus important à Wolverine. Cette adaptation fait preuve du plus grand respect de l’esprit des X-Men. J’ai souvent cette impression dans les films d’action que l’histoire avance pour elle-même et les personnages s’adonnent à être présents même s’il n’y a pas vraiment de raison pour qu’ils soient là. Ici c’est tout le contraire, l’histoire évolue à travers les choix des personnages, choix qui sont intimement liés à qui ils sont et ce qu’ils voudraient vraiment faire pour eux-mêmes. Résultat: une histoire cohérente, fluide et authentique.

Le choix du réalisateur n’est pas anodin. Bryan Singer avait réalisé les deux premiers films de X-Men. Le troisième, celui qu’il n’a pas réalisé, a été scandaleusement mauvais. Le plus récent film avant Days of Future Past précédent, X-Men: First Class, pouvait à a fois ressembler à un reboot de la série ou d’un prequel de la série existante. Le défi de Bryan Singer avec Days of Future Past était de sauver l’ancienne série de films, et reprendre les bons éléments de First Class. Mission accomplie. Si bien qu’il se retrouve dans la position très confortable où il pourrait très bien continuer la série des films de X-Men avec seulement le groupe du passé où le groupe du présent, les deux univers sont attirants.

Et que dire des acteurs! Le film est bourré d’acteurs talentueux, plusieurs ayant déjà été nominés aux Oscars : Hugh Jackman (Les Misérables; Prisoners), Micheal Fassbender (12 Years a Slave; Inglorious Basterds), James McAvoy (Trance, The Last Station, Atonement), Ian McKellen (Gandalf), Patrick Stewart (Captain Pickard), Jennifer Lawrence (Hunger Games), Peter Dinklage (Tyrion Lannister dans Game of Thrones), Ellen Page (Juno), Halle Berry… Ils sont nombreux, et ils livrent la marchandise. Une belle révélation dans ce film, tant au niveau du jeu que le fait que le personnage est vraiment trop cool: Quicksilver, joué par Evan Peters (il joue un des deux amis de Kickass, dans Kickass). Il n’est pas là longtemps, mais sa scène est mémorable! Le personnage sera repris dans Avengers 2, mais joué par l’acteur qui fait Kickass qui joue dans Kickass… et qui joue dans Godzilla, aussi.

Et il ne faut pas négliger tout le plaisir de voir ces X-Men, même (et surtout) les moins connus, combiner leur pouvoir pour donner des scènes de combat épiques contre les Sentinels. Blink et ses portails de télé-transportation en est un exemple éloquent, c’est hallucinant de voir comment elle utilise son pouvoir.

Conclusion

Brillamment exécuté, ce film est un rappel à ce qui a fait de The Dark Knight le succès qu’il est devenu: un scénario aussi intelligent qu’excitant, un casting de première classe et surtout, un réalisateur passionné par le projet et dévoué à offrir un grand film peu importe qu’il s’agisse d’un film de super-héros ou un drame oscarisable. C’est à mon avis le meilleur film de super-héros depuis The Dark Knight. Je lui donne une note parfaite ET un Godzilla d’Or parce que son niveau de « Geek Epicness » est tout simplement bloqué à la barre épique. Je ne suis pas resté jusqu’à la fin du générique pour des raisons logistiques, mais apparemment il y en a une, restez jusqu’à la fin! Moi ça me donne une raison de revoir le film…

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